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 3ème article:LE JOUR OU L’ANGELUS SONNE

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Kamu




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Date d'inscription : 31/05/2008

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MessageSujet: 3ème article:LE JOUR OU L’ANGELUS SONNE   3ème article:LE JOUR OU L’ANGELUS SONNE EmptyVen 14 Nov - 23:10

LE JOUR OU L’ANGELUS SONNE

Article imprimé sur les Presses Royales de Soléandre, suite a l’investigation de notre journaliste Tomasi Fergusson reporter d’Empires sans Frontières pour le journal La Gazette

Voici plusieurs jours que la Guerre faisait rage en Soléandre.
Le Peuple avait faim, et je ne voyais que morts et calamités autour de moi.

Cette maudite alliance des Chaos et ses seigneurs n’aurait de cesse, temps que tous les seigneurs de Soléandre ne plient devant leur pouvoir.

J’arpentai les rues et les campagnes jours et nuits afin de recueillir les propos des habitants et des soldats, et partout la même haine.

Cela faisait plusieurs semaines depuis ma dernière rencontre avec ces étranges moines de l’Ordre des Blancs Manteaux, et je me demandais où ils étaient et ce qu’ils pouvaient bien faire ?

Au hasard d’une ruelle, je faillit défaillir, je tombais nez a nez avec un de ses groupes.
Cela ressemblait plus a une procession qu’a autre chose.

Ils devaient être une bonne dizaine, tous revêtues de leur manteau blanc, encapuchonnés, on ne pouvait distinguer aucuns traits de leur visage.
Certains avaient les bras chargé de nourritures et de jarres qu’ils distribuaient aux pauvres gens qui les imploraient, d’autres étaient armés de poignards et par je ne sais quels sortilèges égorgeaient toute recrue des Chaos qui s’approchait de par trop près de leur procession.
D’autres encore, récitaient des prières inintelligibles pour les cadavres laissés a l’abandon et qui jonchaient les ruelles.
Le spectacle était comme a son habitude déroutant et surréaliste, toujours sans bruits, je les voyais lentement mais sûrement se diriger dans ma direction.

C’est à ce moment que je sentis deux mains vigoureuses me saisir les poignets, la peur me prit, l’on me chuchota à l’oreille :

« N’ayez pas peur.
Si Nous avions du vous considérez comme notre ennemi, vous seriez déjà mort.
Avancez ! Que les autres Frères vous voit, le Seigneur Siritten vous cherchez justement. »

Je fis quelques pas, bon gré mal gré vers les moines.

« Monsieur Fergusson ! »Entendis-je.
« Quel plaisir de vous revoir ! Je vous cherchais justement. »

Cette voix, je l’aurai reconnue entres milles, le Seigneur Siritten, le Grand Maître des Blancs Manteaux.

F: « Seigneur Siritten, que me vaut cet honneur?
S : Monsieur Fergusson ! Etes vous aveugle ? Regardez autour de vous ! Il n’y a que lamentations, pleurs et chaos. Partout où nous allons, nous ne voyons qu’iniquités et injustices. Et par la faute de qui ?
Les Seigneurs du Chaos. Tout le monde le sait, y compris vous.
F : Oui Seigneur Siritten, la guerre fait rage partout en Soléandre et bien loin au-delà de ses terres.
S : Monsieur Fergusson ! Entendez-vous ces cloches qui sonnent au loin ? »

Je ne voyais pas où il voulait en venir, mais me mit à tendre l’oreille.

F : « Oui je les entends mais très faiblement, comme si elles étaient très éloignées ; Mais elles semblent se répondrent les unes aux autres ?
S : Oui Monsieur Fergusson, parfaitement. Elles se répondent les unes aux autres comme vous dites. Comme vous le savez, dernièrement l’Ordre a condamné les Chaos au pire des châtiments, l’Eradication Suprême de tous leurs gens.

Mais comme vous le savez, nos monastères sont éparpillés un peu partout en ces contrées.
Et malheureusement nos Frères ont élu gîtes et couverts chez bon nombre de seigneurs et d’alliances y compris chez les Chaos.

C’est pourquoi, dans sa très grande sagesse, les souverains de Soléandre, m’ont fait quérir pour m’avertir, qu’une section ou salle des prières avait été mise à notre disposition dans le Damier des Ages, afin que tous puissent venir s’y recueillir.

Dans cette dernière j’y ai fait mener par des Frères deux de nos plus anciens volumes retraçant l’Histoire de Notre Ordre et une partie de Nos Règles.
C’est en les consultant, que Nos Frères BM qui sont au sein de l’alliance des Chaos comprendront qu’ils n’ont rien a y faire.

Aussi je le dis solennellement, d’ailleurs vous pouvez noter Monsieur Fergusson ;

Frères il est temps pour vous de partir ! N’entendez vous point les cloches sonner ?
Je vous ai tendu la main, mais je ne puis vous serrer dans les bras contre votre gré.

La peur vous guette en abandonnant cette alliance qui a fait temps de mal a votre réputation. Vous ne souhaitez pas rentrer dans une autre alliance qui pour vous n’est point digne de foi ?
Soit, reprenez votre statut d’indépendant.

Mais cessez de soutenir cette alliance maudite et leurs exactions.

Car comme il est dit, il vaut mieux se crever l’œil droit et le jeter au loin plutôt que tout le corps ne soit corrompu et qu’il ne brûle dans la Géhenne.

Donc je vous en conjure une dernière fois, quittez votre alliance et cela est valable pour les autres Frères présents dans d’autres alliances ; Quittez vos alliances et bâtissez de nouveau l’Ordre comme cela fut fait avant vous il y’a bien longtemps.

Quand a vous Seigneurs des alliances rebelles aux Chaos, Vous avez tous notre admiration, même si pour certains nous fumes ennemis en d’autres temps.

Ne faiblissez point, que vos glaives et vos courages guident vos actes.

Quant aux alliances qui ont déposé les armes !
Que vous dirent Messires ? Vous souhaitez ne pas être jugés ? Mais comment juger cela ?

Comme dit cet autre dicton, mieux vaut vivre libre et mort debout qu’esclave a genoux.

L’Histoire n’oublie pas les Preux, mais elle n’oublie pas les Faibles non plus.

Voilà Messire Fergusson, repartez à vos presses ! Et faites en sorte que tous nos Frères lisent votre article, ils savent désormais où écrire leurs idées et comment reconstruire Notre Monastère car le Très Haut y veille. »

Je voulus lui demander d’autres renseignements sur le nombre de Frères a contacter, mais le Seigneur Siritten avait déjà tourné les talons se fondant à la masse des capuches blanches.
Je les regardais s’éloigner de moi, et l’espace de quelques instants, ils avaient disparus.
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