1er Article:BULLE OFFICIELLE CONTRE LES ADA

BULLE OFFICIELLE CONTRE LES ADA

Article imprimé sur les Presses Royales de Soléandre, suite a l’investigation de notre journaliste Tomasi Fergusson reporter d’Empires sans Frontières pour le journal La Gazette.

C’est par une matinée d’un froid hivernal que je reçu une lettre des plus étrange. L’enveloppe était d’une blancheur semblable a de la poudre de riz, scellée uniquement par un cachet de cire avec pour initiales BM.
Je la gardais quelques minutes dans mes mains l’observant sous tous les aspects, BM ? BM ? BM ? Ce nom m’évoquait quelque chose mais je ne savais plus où j’avais entendu ces mots.

Je m’empressais de l’ouvrir avec mon coupe papier, et là mes yeux coururent sur les lignes, mots après mots, phrases après phrases, je n’en revenais pas.

Une Invitation ! Qui m’était adressée par le Couvent de l’Ordre des Blancs Manteaux en bonne et du forme !

« Monsieur Tomasi Fergusson,

Par la présente,

Nous, Moines Guerriers de l’Ordre des Blancs Manteaux, vous invitons sur le champs a Notre Couvent des Monts Brumeux.
Nous savons qui vous êtes et respectons avec une certaine admiration la qualité de votre travail,
Aussi souhaiterions-nous, nous entretenir avec votre personne d’un sujet qui nous touche et qui, nous pensons concerne bon nombre de seigneurs et de gens sur les Terres de Soléandre et par delà les Empires.
Depuis que vous parcourez ces lignes, un cocher membre profane de notre Ordre vous attend aux pieds de votre bâtisse, il a pour instruction de vous mener jusqu'à nous.
Ne prenez que le strict nécessaire et de quoi écrire, et surtout pas d’armes, vous allez pénétrer dans des Lieux Sacrés.

Comptant sur votre coopération, Nous vous prions de croire en notre admiration,

Cordialement,

L’Ordre des Blancs Manteaux ( BM ) »

Je n’en croyais pas mes yeux, l’Ordre des Blancs Manteaux, cet Ordre quasi légendaire, dont bon nombre parlais mais que peu avaient vu, existait.
Je pris fébrilement mes affaires et descendit quatre a quatre les marches, pour déboucher dans la ruelle.
Là comme m’indiquait la lettre, le cocher m’attendait, il était là, sans prononcer un mot, il m’indiquât la porte du carrosse ouvert.
Tout était irréel, tout était d’un blanc immaculé, le carrosse, les chevaux, le cocher emmailloté dans sa cape avec son couvre chef qui ne me laissait pas distinguer ses yeux.
A cette situation irréelle venait s’ajouter une nappe de brouillard si épaisse que je ne voyais pas a moins d’un mètre.
Une fois installé, le cocher poussa un cri, et les chevaux se mirent en route.
Le sommeil, je ne sais par quelle magie s’empara de moi et lorsque je me réveillais, le soleil semblait s’être couché depuis fort longtemps.
Le cocher m’informa que nous étions arrivés.

Le Couvent de l’Ordre des Blancs Manteaux, sortit tout droit d’un rêve.

Il se tenait là, sous mes yeux d’une blancheur que l’on pouvait distinguer malgré la nuit bien avancée, ses hautes tours, faisaient de son architecture, une sorte de fort quasi imprenable, des cloches sonnaient à tout va, j’imaginais à cet instant qu’elles annonçaient mon arrivée a l’Ordre.
Les portes immenses s’ouvrirent et là, je restais médusé, malgré leurs manteaux blancs qui leur donné une impression d’uniformité, des hommes et des femmes de toutes races ( vampires, humains, nains, elfes, etc.…) se tenaient devant moi, psalmodiant des paroles incompréhensibles et qui sans doute étaient des prières.
L’un d’eux s’avança et me dit :
-« Monsieur Fergusson ? »
Je répondis par l’affirmative.
-« Veuillez me suivre, notre Vénérable vous attend. »

Le spectacle a l’intérieur n’en était pas moins irréel, je suivais le moine a vive allure, ce dernier semblait flottait sur les dalles, ne provocant aucun bruits de pas, tel un spectre.
Nous traversâmes des cours et des cours, des couloirs s’enchevêtrant tel un labyrinthe,
Tout dans cet endroit était d’une blancheur, que mes yeux en souffraient, ne s’habituant pas au passage de cette nuit si épaisse a cette clarté si violente.
J’étais de plus en plus mal a l’aise, ne sachant si je rêvais ou si cela était bien réel.
Nous débouchâmes sur ce qui semblait être une salle de prière car bon nombre de références dans le Divin y trônaient, mais il y’avaient également des cartes, des parchemins et de vieux livres reliés qui s’entassés sur des tables et des étagères.
Là un seigneur était assis, il était semblable a tous les moines, avec son manteau blanc et cette capuche recouvrant son visage, je réussis néanmoins distinguer deux flammes rouges étincelantes qui observaient mes moindres faits et gestes.
C’est à ce moment que j’entendis pour la première fois de ma vie, celui qui était une légende vivante pour bon nombre de petites gens.

Siritten :-« Je vous remercie mon frère, vous pouvez vous retirer.
Monsieur Fergusson, je suppose ?
Fergusson :-absolument vous êtes ?
S :-l’on me nomme sous bien des noms, mais nous dirons qu’actuellement tout le monde me connaît sous le pseudonyme de Siritten, Grand Maître de L’Ordre des Blancs Manteaux, et je suis charmé que vous ayez accepté mon invitation.
F :-l’honneur est pour moi. Une question Seigneur Sirittten, pourquoi m’avoir invité au sein de votre communauté ?
S :- et bien je souhaitais que vous transmettiez mes pensées aux seigneurs de Soléandre et plus particulièrement aux Seigneurs de l’ADA et a leurs amis.
F :- j’ai du mal a saisir votre requête seigneur, que viennent faire ces seigneurs dans notre rencontre ?
S :-vous allez le comprendre tout de suite en lisant ceci. »

Le seigneur Siritten me tendit un parchemin qui semblait être aussi blanc que ma première lettre, je me dépêchais de parcourir ce dernier, lisant avec attention et gravité ce qui y était inscrit.

BULLE OFFICELLE CONTRE L’ALLIANCE ADA,


Emise en l’an de grâce 89756215 après la Chute des Géants, par le Sérénissime Ordre des Blancs Manteaux.

Par la présente,

Nous Ordre des Blancs Manteaux, déclarons et ce de manière officielle que l’Alliance ADA est une alliance impropre a l’existence,

Cette dernière de par ses actes passés s’est parjurée à de nombreuses reprises, soit pour avoir accepté des seigneurs de peu d’honneur ou peu scrupuleux dans ses rangs, entraînant par voie de faits des actes innommables sur d’autres seigneurs, d’autres alliances et pis que tout sur des petites gens.

Notre première accusation a entraîné leur jugement, lors de notre réunion a l’auberge du Petit Chaperon Rouge a Soléandre même.
Malgré les plaintes de bons nombres de seigneurs à l’encontre de cette alliance, et malgré notre verdict, l’alliance ADA est restée sur ses positions, prétextant que les éléments perturbateurs avaient été limogés et par voie de conséquence l’alliance s’en trouvait ainsi purifiée.

Les Actes qui s’ensuivirent prouvèrent bien évidemment le contraire.
Conflit avec l’alliance Bersekers, Sentinels, intrusion des Cda , Chaos etc…

C’est pourquoi, par la présente nous inscrivons dans le temps et cela A Vitam Eternam, La Mise en Hérésie Aggravée des Membres ADA.
Cette alliance s’est par ses actes parjurée à de nombreuses reprises, et mérite par conséquent la peine capitale a moins qu’il n’y ait repentance de la part de ses membres avec dissolution de cette dernière.

Toute alliance, et certaines peuvent se voir concernées ; portant assistance ou partageant les mêmes idéaux pourront se voir avec le temps porter à étude sur leurs agissements.

Pour finir Messires de l’ADA,
Et ces quelques lignes vous sont adressées,
Ne prêchez point de paroles vantant votre amour de la paix entres les empires et les seigneurs de ces mondes, ne mettez point en avant la fraternité de vos gens a l’égard d’autres empires, ni vos qualités de pacifistes, ne vous cachez point derrière un semblant d’alliance bénéfique.

Vos Paroles ne vont point avec vos actes, et malheureusement pour vous, peu de seigneurs croient encore le bien fondé de vos dires.
Comme nous vous l’avons répété à maintes reprise, une tache indélébile ne s’efface jamais.

Que ceux qui ont des oreilles entendent.

BM.


Une condamnation, impossible, cela était impossible, une condamnation est mort dans le temps, comme celles émises en des temps reculés.
Je tenais entres mes mains, un acte légal de cet Ordre, acte qui jamais ne serait oublié ou abandonné de la part de ses membres.
Le poids des mots et de la mise en accusation me fit chanceler.

S :-« Vous comprenez maintenant ?
F :-oui, seigneur » répondis- je.
S :- « et bien soit alors. Que ce qui a été écrit soit accomplis, vous resterez notre ôte pour ce soir et demain vous partirez à l’aube. »

Le lendemain comme me l’avait indiqué le Seigneur Siritten, le carrosse avec le même cocher m’attendait devant le Couvent.
Le jour même a mon arrivée a Soléandre j’imprimais sur les Presses Royales ses quelques lignes qui vous narre cet étrange rencontre.

Sieur Tomasi Fergusson.