4ème article:RECENSEMENT DES BLANCS MANTEAUX

RECENSEMENT DES BLANCS MANTEAUX


Article imprimé sur les Presses Royales de Soléandre, suite a l’investigation de notre journaliste Tomasi Fergusson reporter d’Empires sans Frontières pour le journal La Gazette

« Moi Gynwiff De Tramontanis, Fils adoptif du Seigneur Siritten Grand Maître des Blancs Manteaux, et Frère Blanc Manteau moi-même, lègue mes pensées et mon message ont Monsieur Fergusson ici présent.

Je suis né il y’a bien longtemps, bien plus longtemps que mémoire d’hommes ou autres créatures ne pourraient se souvenir, si ce n’est peut être mon peuple, les Elfes.
En ces temps, ma famille et les miens vivaient en paix, isolés des autres créatures qui ne cherchaient que la domination.
Mon peuple vivait comme bon nombre d’autres Elfes cachés dans nos forets sacrés, situées sur les plus hautes montagnes des territoires de l’Est, les Monts Tramontanis.
Et il vécut là dans la quiétude de Notre Mère nourricière durant des milliers d’années.
La quiétude.
Oui, la quiétude, cela fait bien longtemps que je n’ai prononcé ce mot.
Cette quiétude lorsque j’y pense me semble un doux rêve, où je peux encore sentir l’odeur de ma mère et les fleurs coiffant ses cheveux.

Ma mère, que mes yeux d’enfant virent décapitée par ce Seigneur que vous nommez Chronos.

A cette époque, ce Messire et les siens n’avaient point encore commis tous les méfaits et les outrages qui leurs sont aujourd’hui reprochés, ils étaient simplement des seigneurs de la Guerre parmi tant d’autres, mais malheureusement les miens devaient être parmi les premières victimes a succomber.

Tous nos hommes furent passés par le fil de l’épée, ma mère et les autres femmes furent décapitées afin que tous reconnaissent la cruauté de ces seigneurs et les enfants furent jetés en pâture a leurs chiens de guerre.
Ils brûlèrent tout, nos maisons, nos greniers, nos bêtes, allant jusqu'à décimer toutes formes de vies sur les Monts Sacrés qui entouraient notre village.

Je n’étais alors qu’un enfant d’une dizaine de vos années.

Après avoir vu ma mère mourir d’une si horrible façon je m’enfuyais à travers la foret, courrant aussi vite que je le pouvais, poursuivit par une meute de molosses enragés.
Je n’en pouvais plus, mes petites jambes ne me portaient plus et mon corps ainsi que mes poumons n’exprimaient que souffrances et douleurs.
Tout semblait irréel, j’entendais les hurlements des chiens au loin sur mes talons et partout autour de moi, la foret s’était couverte d’une épaisse couche de fumée tant elle brûlait de toutes parts.

C’est à ce moment là que je le vis pour la première fois.
Lui qui fut mon sauveur et qui est désormais mon Frère et mon Père, le Seigneur Siritten.

En ces temps, il se faisait encore appeler Azrael.
Qu’était- il venu faire dans nos montagnes ? Je ne lui ai jamais posé la question.
Tout ce dont je me souviens furent ses paroles lorsqu’il me tendit la main du haut de son destrier blanc : « Si tu veux vivre, alors vient »

Je lui tendis la main, et n’eut pas a le regretter.
Il était lui-même très ancien, peut être immortel d’après les dires de certains.
Toujours est- il que je vécu ai ses cotés durant des siècles et il est vrai, la vieillesse ne marqua point son visage si ce n’est peut- être ses cheveux blancs.

Il fut et est un bon Père, il m’enseigna l’Art de la Guerre, l’Art de la Prière et l’Art du Pardon, il m’accepta parmi les Frères de l’Ordre des Blancs Manteaux et ce malgré mon jeune age.
Il m’apprit les Arcanes du savoir et de la Magie et par-dessus tout Monsieur Fergusson, il me fit contempler les Livres Sacrés de Notre Ordre.
Dans ces Livres y sont compilés Notre Histoire, Nos Fondements et Nos Règles, ce en quoi nous croyons et pour quelle cause Nous luttons.

Je vous ai d’ailleurs apporté des Copies de Nos 3 premiers volumes ( Livres I, II et III des Blancs Manteaux), veuillez s’il vous plait les placer dans la Salle du Damier des Ages dans votre Cité de Soléandre, Nous y avons une Salle qui nous a été gracieusement louée par les dirigeants de votre Cité.

Je viens également vous voir Monsieur Fergusson, sur les directives de mon Père, dont je me fais le fidèle messager.
Je sais que vous l’avez rencontré dernièrement dans les rues de Soléandre ; Nous autres Blancs Manteaux étions dans ses rues pour soulager et assister toute âme qui avait eu à pâtir des affres et douleurs des légions des Chaos.

Je ne sais si vous vous souvenez ? Il vous avait parlé de l’Angelus, ce son si spécifique a Notre Ordre.
Et bien voilà, les cloches sonnent un peu partout dans tous les empires de ce monde.

Il est temps pour l’Ordre de se réunir de nouveau comme il le fut à diverses époques.

Le Monastère n’est pas encore prêt a accueillir tous les Frères Blancs Manteaux ;
Mais mon Père le Seigneur Siritten m’a demandé de vous dire d’imprimer tout ce que je vous ai dit.

De plus il m’a également chargé de déclarer a tous les anciens Frères Blancs Manteaux éparpillés en ces terres, l’heure approche où vous devrez rejoindre le Monastère, c’est pourquoi Nous vous demandons de lire attentivement les Livres de Notre Ordre, et si vous étés toujours en accord avec les Blancs Manteaux, alors d’envoyer un messager a mon Père au # 63 ( présentez-vous, car vous êtes nombreux, en bon parler, et vos motivations….

Pour les Novices ou étrangers a Notre Ordre, ils sont les bienvenues et peuvent postuler toujours au # 63 après avoir lu attentivement les Livres des Blancs Manteaux.

Car il est temps pour nous de RECENSER les Seigneurs qui arborent les couleurs de l’Ordre.

Voilà Monsieur Fergusson, je pense ne point avoir trahi le message de mon Père,
Puisse le Très haut veiller sur vous en ces temps troublés et permettez que je me retire. »